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De retour en France, Agnès Buzyn va siéger à la Cour des comptes

 Retour au bercail

De retour en France, Agnès Buzyn va siéger à la Cour des comptes

L’ancienne ministre de la Santé, mise en examen pour «mise en danger de la vie d’autrui» dans sa gestion de l’épidémie de Covid-19, a été nommée conseillère maître vendredi 29 juillet.
par LIBERATION et AFP
publié le 30 juillet 2022 à 12h42

Après un détour par l’OMS, Agnès Buzyn siégera en tant que conseillère maître à la Cour des comptes à partir de septembre. Ministre de la Santé au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, elle «est nommée conseillère maître en service extraordinaire à la Cour des comptes, à compter du 1er septembre 2022», a annoncé la présidence de la République dans le compte rendu du conseil des ministres, vendredi 29 juillet.

«Sur proposition de la Première ministre», Elisabeth Borne, Agnès Buzyn exercera cette fonction de «contrôle», selon la formule utilisée par la Cour des comptes, «pour cinq ans sans possibilité de renouvellement». Hématologue de profession, elle avait notamment dirigé l’Institut national du cancer, avant d’être nommée en 2017 ministre de la Santé après l’élection d’Emmanuel Macron.

Un départ en catastrophe pour une défaite cuisante

Son passage au ministère a été marqué par un mouvement social dans les hôpitaux ainsi que la polémique sur la fin du remboursement de l’homéopathie par l’Assurance maladie, une mesure en faveur de laquelle Agnès Buzyn a pesé.

Elle avait quitté le ministère début 2020 pour se porter candidate à la mairie de Paris en remplaçant au dernier moment le précédent candidat de la majorité, Benjamin Griveaux. Le choix de madame Buzyn, défaite par la maire socialiste sortante Anne Hidalgo, avait fait l’objet de vives critiques en raison du contexte marqué par le début de la pandémie de Covid en France.

L’ancienne ministre, qui a par la suite dirigé l’Académie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a été mise en examen fin 2021 pour «mise en danger de la vie d’autrui» dans sa gestion de l’épidémie, une décision critiquée par une partie du monde politique qui craint une judiciarisation excessive de l’action publique.

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